Découvertes 4. Version Autriche, Schulbuch

2 Atelier B 1. Pourquoi avez-vous choisi l’Europe pour votre voyage ? Élio : On n’avait pas encore dix-huit ans et on voulait faire un voyage. On n’allait pas faire le tour du monde, même si c’était mon idée au début. Mais un voyage en Europe, c’était possible. Justin : Et puis on avait envie de faire un voyage écologique avec nos moyens. 2. Avant votre départ, qu’est-ce que c’était, pour vous, l’Union européenne ? Élio : Avant notre départ, on ne savait pas vraiment à quoi ressemblait l’Union européenne. On connaissait les pays membres, mais c’était tout. 3. Et maintenant, ça a changé ? Élio : Si vous me demandez mon avis, je vous dirai que l’UE, c’est bien plus concret, maintenant. On a rencontré beaucoup de jeunes et on a vu qu’il y avait plus de ressemblances qu’on le pensait : on s’intéresse tous à un sujet comme l’écologie, par exemple. On a aussi vu que c’était plus facile de voyager dans les pays de l’Union européenne que dans les autres pays. Quand on sort de l’UE, c’est compliqué. Pour moi, l’Union européenne, c’est une chance. C’est génial ! Si l’UE n’existait pas, il faudrait l’inventer. 4. Avez-vous eu des problèmes pendant votre voyage ? Élio : Notre principal problème, ça a été l’argent. Il y a encore beaucoup de pays où il n’y a pas l’euro et, dans ces pays, on a dû payer des frais bancaires. Ça nous a coûté 300 € ! Justin : Mais on n’a pas rencontré de trop gros problèmes. Au Danemark, je me suis cassé le bras. Heureusement, avec ma carte européenne d’assurance maladie, j’ai pu voir un médecin et je n’ai rien payé. Ça, c’est un gros avantage de l’Union européenne. 5. Est-ce que, sur votre route, vous avez rencontré des préjugés ? Et vous, est-ce que vous aviez des préjugés ? Élio : On n’a pas rencontré de préjugés, même si, parfois, les gens étaient un peu prudents quand ils nous voyaient arriver ! Nous, on avait un peu peur d’aller dans des pays qu’on croyait dangereux. Mais c’était vraiment faux car les habitants de ces pays ont été les gens qui nous ont le mieux accueillis. 6. Si vous fermiez les yeux et si je vous disais „Europe“, vous penseriez à quoi ? Élio : Moi, je penserais à la liberté. L’Europe, c’est vraiment la liberté ! Il faut tout faire pour la garder. Justin : Moi, je verrais plein de visages très différents. Pendant notre voyage, j’ai trouvé fou d’être mieux accueilli par des gens pauvres que par les gens avec plus de moyens. Ça m’a fait réfléchir. Si c’était possible, j’aimerais bien faire des choses pour aider les réfugiés. Surtout ceux qui viennent des pays en dehors de l’Europe parce que je sais que, comme Européen, je suis privilégié. 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 37 trente-sept Nur zu Prüfzwecken – Eigentum des Verlags öbv

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