Cours intensif Autriche, Maturatraining mit Audio-CD

46 Compréhension de l’écrit  B2 Vrai-Faux-Justification Cours intensif Autriche, Maturatraining, öbv Marcel, l’ermite Lisez le texte sur un jeune garçon qui veut quitter sa famille. D’abord décidez si les affirmations (1–9) sont vraies (V) ou fausses (F) et mettez une croix (  ) dans la bonne case. Ensuite identifiez la phrase du texte qui motive votre décision. Écrivez les 4 premiers mots de cette phrase dans la case prévue. Il y a peut-être plusieurs réponses correctes mais vous ne devez en donner qu’une seule. La première réponse (0) est donnée en exemple. Marcel, qui habite Marseille, passe toutes ses vacances à la campagne. C’est la fin des vacances et Marcel ne veut pas retourner à Marseille. Pour ne pas être obligé d’aller à l’école il décide de partir vivre la vie d’un ermite, d’une personne qui vit retirée du monde. Son ami, Lili, va l’aider.  Les chasseurs étaient partis, et Lili déjeuna à la mai- son avec ma mère, ma tante, la petite sœur et Paul. Lili était grave, tandis que je montrais une gaieté qui fit plaisir à maman. Je la regardais avec tendresse, mais j’étais parfaitement décidé à la quitter la nuit suivante. Après le déjeuner, Lili nous quitta, en disant que sa mère l’attendait. En réalité, il allait examiner le contenu de la cave, et préparer mes provisions, car il savait que sa mère était aux champs. Je montai aussitôt dans ma chambre, et je composai ma lettre d’adieu : « Mon cher Papa, Ma chère Maman, Mes chers Parents, Surtout ne vous faites pas de souci. Ça ne sert à rien. Maintenant, j’ai trouvé ce que je veux faire dans la vie : je veux être ermite. J’ai pris tout ce qu’il faut. Pour mes études, maintenant, c’est trop tard, parce que j’y ai renoncé. Si ça ne réussit pas, je reviendrai à la maison. Moi, mon bonheur, c’est l’aventure. Il n’y a pas de danger. D’ailleurs, j’ai emporté de l’Aspirine. Je ne serai pas tout seul. Une personne (que vous ne connaissez pas) va venir m’apporter du pain, et me tenir compagnie pendant les orages. Ne me cherchez pas : je suis introuvable. Je vous embrasse tendrement, et surtout ma chère maman. Votre fils, MARCEL l’Ermite des Collines. » J’allai ensuite chercher un vieux morceau de corde que j’avais remarqué dans le jardin, et qui me per- mettrait de descendre par la fenêtre de ma chambre. J’allai le cacher sous mon lit. Je préparai enfin mon balluchon : un peu de linge, une paire de souliers, un couteau pointu, une hache ; une fourchette, une cuillère, un cahier, un crayon, une petite casserole, des clous, et quelques vieux outils. Je cachai le tout sous mon lit, avec l’intention d’en faire un balluchon au moyen de ma couverture, dès que tout le monde serait couché. Quand tout fut prêt, je descendis pour consacrer à ma mère les dernières heures que je devais passer avec elle. Le dernier dîner fut excellent et copieux, comme pour célébrer un heureux événement. Personne ne prononça un mot de regret ; au contraire, ils parais- saient tous assez contents de rentrer. Mais moi, je restais.  Une petite pierre frappa le volet : c’était le signal. J’ouvris lentement la fenêtre. Un chuchotement monta dans la nuit : « Tu y es? » Pour toute réponse, je fis descendre mon balluchon. Puis, je posai ma lettre d’adieu sur le lit et j’attachai solidement la corde à la fenêtre. J’envoyai un dernier baiser à ma mère, qui était dans sa chambre, de l’autre côté du mur, et je me laissai glisser jusqu’au sol. Nur zu Prüfzwecken – Eigentum des Verlags öbv

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