Cours intensif Autriche, Maturatraining mit Audio-CD

36 Compréhension de l’écrit  B2 Multiple matching gaps Cours intensif Autriche, Maturatraining, öbv J’instagram, donc tu achètes Lisez le texte sur un réseau social. Il manque certains éléments. Choisissez les éléments corrects (A–L) pour chaque blanc (1–9). Il y a deux éléments dont vous n’aurez pas besoin. Écrivez vos réponses dans les cases prévues. La première réponse (0) est donnée en exemple. Comment faisait-on la promotion d’un parfum il y a encore dix ans ? Assez simplement. La marque de cosmétiques (0) , diffusé à la télévision ou au cinéma. Aujourd’hui, cette tactique ne suffit plus : il faut aussi faire attention à ce que la promotion soit assurée par des influenceurs – c’est-à-dire des leaders d’opinion sur les réseaux sociaux.  L’histoire commence au milieu des années 2000, avec l’apparition des blogs de mode et de beauté. Ils mélangent alors les confessions de type journal intime et la recommandation vestimentaire ou cosmétique. Les blogueurs, qui (1) , née entre 1980 et 1999, représentent alors une sorte de contre-pouvoir aux magazines, dans lesquels ils ne se reconnaissent pas. Et représentent aux yeux de leur communauté une personne « authentique », qui (2) .  En 2014, Instagram s’impose comme le moyen d’expression préféré des blogueurs – désormais appelés « influenceurs » puisque la plupart quittent leur blog pour les réseaux sociaux – et des marques de luxe. Sa forme la plus simple est de (3) . La « promotion » demande à l’influenceur de présenter le produit et d’en dire du bien.  Si l’influenceur aime le produit, la marque le lui (4) . Mais pour les stars les honoraires vont de 400 euros jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Cela dépend aussi du statut de l’influenceur. On distingue deux catégories : le blockbuster, avec des millions de fans, (5) . Et puis, il y a l’influenceur près de chez vous, avec quelques dizaines de milliers d’abonnés. Il a un impact plus direct sur le chiffre d’affaires d’une marque : sa communauté est très fidèle et ses recommandations mènent à des achats. Quel que soit son statut, pour être intéressant pour les marques, l’influenceur doit (6) . « À ce rythme, mieux vaut être vraiment passionné par son sujet », prévient Ralph Méchin, directeur de la communication de Clarins. Il traite les influenceuses comme des journalistes : elles participent aux tests de produits, (7) . Les influenceurs sont vite devenus des supports publicitaires déguisés. Beaucoup de marques emploient toujours les mêmes influenceurs, sur la base du nombre de leur communauté. « Pourtant, tout le monde sait que les influenceurs peuvent (8) . En effet, sur Internet tout se paie. Il y a encore beaucoup de pédagogie à faire auprès des marques », constate Sandrine Plasseraud, présidente de We Are Social. Cette agence conseille plutôt aux marques de regarder « l’engagement », c’est-à-dire le nombre de « like » et commentaires sur des contenus postés.  Les plus jeunes sont en revanche tout à fait capables de déchiffrer les codes des influenceurs. La « génération Z » (née après 2000) est non seulement contre le marketing traditionnel, mais elle n’hésite pas à (9) un peu plus âgées qu’elle, de leur mise en scène d’une vie parfaite. « Le luxe et ses formalités ne les intéressent pas. Les jeunes de cette génération préfèrent les petites marques peu connues qui ont une histoire », explique Svet Chassol. « Pour Nur zu Prüfzwecken – Eigentum des Verlags öbv

RkJQdWJsaXNoZXIy ODE3MDE=