Cours intensif Autriche 2, Schulbuch

1 16 seize Entrée Atelier A Atelier B Bilan Jour 2 : Une histoire d’amour franco-allemande 1. Presque tout le monde était déjà dans l’autocar pour le fort de Schoenenbourg, mais on attendait encore deux élèves qui manquaient. Pour une fois, monsieur Verney, qui d’habitude était assez cool, s’est énervé. M. Verney : Cléa et Solenn se sont levées, j’espère ! À ce moment, les filles sont arrivées et les derniers élèves se sont dépêchés de monter dans le car. Pendant le trajet, les profs ont proposé un jeu sur les mots alsaciens et toute la classe s’est bien amusée. Mme Lemoine : Ce matin, j’ai utilisé un foehn, qu’est-ce que c’est ? Les élèves qui faisaient de l’allemand ont tout de suite trouvé : « Un sèche-cheveux, madame ! » 2. Une heure plus tard, l’autocar s’est arrêté près de l’entrée du fort de Schoenenburg où un guide attendait la classe. Le guide a d’abord parlé du fort qui faisait partie de la ligne Maginot. C’était la défense de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis les élèves sont descendus dans les tunnels et là, la réalité était bien différente de leurs livres d’histoire. En cours, quand on lit qu’il y a trois kilomètres de tunnels à 30 mètres sous terre, on se dit : « Trois kilomètres, c’est rien ! Et ce n’est pas profond, 30 mètres ! » Mais pendant que les élèves marchaient dans les tunnels, ils pensaient aux soldats. Il faisait très froid, et on ne voyait pas le jour. Habiter sous terre pendant des semaines… Ça devait être horrible ! 3. Quand les élèves sont sortis du fort, ils ont vu Marco qui faisait un selfie avec un vieux monsieur sur le parking. Ils se sont regardés : il y a une demi-heure, Marco était encore dans le tunnel avec eux ! Et qui était cet homme ? À ce moment, l’homme est monté dans sa voiture et il est parti. Les profs n’étaient pas contents. M. Verney : Marco, tu ne peux pas partir seul comme ça ! 4. Dans l’autocar, Marco a sorti une vieille photo de son sac. Dessus, on voyait deux jeunes de 15 ans environ. Pendant que les élèves se passaient la photo, Marco a commencé à racon- ter son histoire. Marco : La fille, c’est ma grand-mère, Mathilde. Et le garçon, c’est Klaus, son copain quand elle avait 15 ans. J’ai trouvé la photo dans un vieil album. Clara : Elle était très jolie, ta grand-mère. Lucas : Attends, l’homme sur le parking, c’était Klaus ? Marco : Oui ! Il est allemand, ma grand-mère et lui se sont ren- contrés pendant un jumelage entre leurs villes. Ils se sont revus plusieurs fois, puis ils se sont perdus de vue. Mais mamie se souvient encore de lui et elle a dit : « J’aimerais bien avoir des nouvelles de Klaus. ». Ma sœur et moi, on a cherché Klaus sur Internet, et incroyable, il habite à la frontière, tout près d’ici. Je lui ai envoyé un e-mail et donné rendez-vous ici. Je vais envoyer ce soir le selfie à mamie. Lucas : Waouh, la surprise pour ta grand-mère ! Mme Lemoine : C’est très gentil, Marco ! Une histoire comme ça, ce n’est pas courant, et moi, j’adore ! L1/13–16 À 13–16 1  5 10 15 20 25 30 35 Nur zu Prüfzwecken – Eigentum des Verlags öbv

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